Dans le Nord, dit-on, l’enfer est pavé de bonnes intentions.
Ce « détail », hier soir, le CSP l’avait omis en se faisant à nouveau étriller en défense par les adversaires du BCM Gravelines.
Passons sur la manière soft, type « street-ball » d’une équipe qui n’a plus de cœur, de densité, de fierté, pour représenter ses couleurs.
Résultat décevant : BCM 88 – CSP 83. Désabusant, d’autant qu’il y avait sûrement un créneau pour vaincre si un sérieux d’ensemble avait animé notre équipe, mais voyez-vous , seuls trois joueurs surnagèrent (Hardy, Sam Sam et Howard).
Pour le reste ce fût une absence coupable à laquelle nous sommes maintenant vaccinés avec Miles la « gâchette zombie », Rousselle le meneur qui ne mène à rien (zéro point), Doumbouya la « pépite « qui, malgré ses tirs primés, a plus ou moins offert la fin de match aux locaux. L’action typique qui résume le mieux le manque de métier de ce jeune joueur fût son missile transversal qui a fini au quatrième ou cinquième rang de la tribune d’en face !
Pour pasticher cette soirée carnavalesque, faisons référence à ce bon vieil Horace de Corneille :
-JULIE
– « Que vouliez-vous qu’il fit contre trois ? (à propos des intentions affichées du CSP bien sûr),
–LE VIEIL HORACE
-« Qu’il mourût
-« Ou qu’un beau désespoir alors le secourût »
-« N’eût-il que d’un moment reculé sa défaite, »
Et voilà comment ce CSP-là revient au bercail, fade et insipide comme un cornet de frites sans sel, comme une bouteille de gueuze « Mort Subite » éventée depuis son passage chez Mickey. Ne nous étalons pas plus loin sur ce radeau perdu qui nous méduse tous.
Pour l’avenir, il ne reste plus qu’à suivre les nouvelles aventures qui se profilent avec l’accueil inquiétant du MSB puis de Châlons-Reims.
Habituellement je me délecte à consulter les replays de nos couleurs, mais là, je vous avoue ne plus me souvenir du dernier visionnage : inquiétant non !
Pâques approche avec une résurrection espérée. Les vœux de votre interlocuteur seront-ils exaucés ?
Amitié fidèle,
Le vert luisant.