Contre une armée amoindrie.
Ce qui est terrifiant, c’est l’avenir du basket français tel qu’il est pensé par les dirigeants nationaux : ligue, fédération.
Trois ou quatre équipes sur-dotées, suréquipées, combattront entre elles et remporteront tous les titres.
Bon, il faut peut être cela pour être compétitif au niveau européen ?
Mais que reste-t-il pour les autres équipes (si elles survivent) ? Pour le SPORT-BASKET ?
En toute franchise, ce sport « tout fric » (le show en quelque sorte) n’est pas ma « tasse de thé » !
Si cela se déroule comme dit ci-dessus, le choix de la seule élite empêchera une grande majorité de supporters provinciaux, du « ventre mou » de la France, d’aller au stade voir du basket de très haut niveau.
Vous me direz : Amande, tu regarderas les matchs à la télévision (payante !)
Êtes-vous sûrs que c’est la même chose, le même ressenti, la même vibration : être devant un écran ou « baigner dans le jus » au bord du parquet ?
Actuellement, il existe trois métropoles du basket : Monaco, Strasbourg et Villeurbanne (par ordre alphabétique !). Paris est en préparation.
Entre parenthèse vous ne pensez pas que cela « sonne un peu creux » dans leurs stades ?
Je vais vous confier un secret : je rêve que Limoges gagne le gros lot, à savoir la reprise du CSP par un gros, très gros sponsor. Il construirait une magnifique, grande enceinte où nous assisterions à des matchs grandioses. OUI, je vous l’accorde, je suis très chauvine ! Quand on aime on ne compte pas et on renonce à toutes ses idées, même à celles que je viens de présenter !!!… si d’aventure Limoges devenait l’une de ces métropoles ! (Oups !)
Quant au match d’hier au soir, contre l’ASVEL, nous avons vu DIX joueurs en forme (sur une équipe de 12) contre NEUF (sur une équipe de 10), dont trois complètement « à la ramasse » ! Il restait donc SIX joueurs dans la rotation. Les nôtres étaient battus d’avance. Le courage des « survivants » ne suffit pas toujours. Mais bravo à eux.
A bientôt – Amande