Les illusions viennent de s’envoler, la « Roca-Team » a terrassé notre CSP permettant au rideau de scène de s’abaisser et de clôturer l’exercice 2018/19.
A la distribution des prix, le CSP ne sera pas honoré. On aurait pu mettre un point final à cet épisode peu glorieux, oui mais voilà, à Limoges rien n’est traditionnel par rapport au monde classique du basket.
On s’attendait, avec l’arrivée de la nouvelle équipe dirigeante, à un passage de témoin compliqué, voire tumultueux, mais pas à ce point, non !
Après la disparition de FRED il a fallu poursuivre les affaires courantes, c’était le prix souhaité pour continuer à vivre ! Il est vrai qu’alors on ne se souciait pas trop d’exiger de hautes compétences gestionnaires pour faire progresser le navire « CSP ». Naviguer en eaux calmes suffisait.
Et c’est ainsi qu’en tout début d’année, Kyle étant débarqué, nous nous sommes retrouvés avec le coach Péronnet aux manettes de l’équipe. Rapidement, au vu de résultats probants, un climat de confiance et de satisfaction s’est établi !
Las ! Cela dura moins que le temps des roses avec comme première alerte, premier repère, le comportement non compréhensif du coach dans la gestion des temps-morts : un « sphinx » était planté au bord du parquet, son équipe délaissée errait comme une âme perdue, le public était dérouté, les interrogations émergeaient, s’amplifiaient jusqu’à prendre la tournure qui « rôde » actuellement, rendant le climat à Beaublanc malsain et délétère.
Les supporters en viennent à se poser des questions sur les côtés bipolaires du responsable de cette catastrophe pas du tout annoncée !
Pourquoi cette attitude figée, illogique et contre-productive vue par tous, d’autant qu’il en réclamait la paternité en conférence de presse ?
Son comportement sans amour-propre, sans respect pour la fonction d’entraineur, sans déférence pour son équipe sera, je l’espère, pris plus tard en compte par les différents responsables de la sphère hexagonale du basket.
Or, j’étais à des années lumières d’imaginer qu’un lien pouvait se tisser entre les différents membres de l’équipe dirigeante et le gestionnaire sportif : la finance, mesdames et messieurs, la finance ! Après sa nomination de « head-coach », dès février, une prolongation de contrat de deux ans a été rapidement paraphée.
Le directeur sportif s’est vu gratifié d’une soulte importante avant le changement des nouveaux responsables (heureux hasard). Étonnant, non!
Clap de fin ou couperet de guillotine, tout dépendra de la véracité des dires de chacun, et il faudra que les sanctions soient à la mesure de l’éventuelle tromperie !
Au vu du déroulé de l’histoire, on comprend mieux les exigences impérieuses des précédents gestionnaires du club à vouloir museler toutes les formes possibles d’informations.
Le club en posture délicate ? Certes, mais le CSP est avant tout une plante de qualité supérieure, vertueuse et capable de s’offrir des ressources extraordinaires pour rebondir ! Son terreau est inégalable ! Le futur sera pavé de ces valeurs, nul n’en doute, voilà pourquoi le vert luisant attend avec sérénité l’évolution de la rénovation du club : « les artistes précédents » n’avaient pas saisi la mesure de la flamme passionnelle qui chauffe les cœurs battants de Beaublanc, mais aussi des loges, de la ville, des médias …
En espérant un avenir sans turpitudes. Le vert luisant